Synthèse de document (exemple)
Comme vous le savez certainement, la synthèse de document fait partie des épreuves finales pour l’obtention de votre BTS négociation relation client.
Voici un exemple de synthèse sur un corpus de document qui traite du cauchemar. Cette synthèse à était appliquée avec la méthodologie et corrigée par ma professeur de culture générale. Je vous conseille de vous entraîner à réaliser ce genre d’exercice car le coefficient en culture générale est de 3. A l’aide des cours disponibles sur le site vous pouvez atteindre la note de 15 sans effort. Il suffit d’appliquer la méthodologie d’une étude de texte ainsi que de sa rédaction.
Cette étude de cas est tiré d’une épreuve de BTS en culture générale (épreuve E1).
Synthèse de document
Le rêve a de nombreuses fonctions, comme le cauchemar. Celui-ci peut être déroutant pour certain car il peut perturber le sommeil. D’où la question : Le cauchemar l’emporte t-il sur les émotions ? Afin d’y répondre, quatre auteurs se questionnent sur la provenance du rêve puis ses impacts sur le sommeil. Parmi eux, J.H Flüssli, un peintre du dix-huitième siècle.
Le rêve comme le cauchemar peut s’inspirer de plusieurs sources. Il puise son inspiration dans notre imagination lors du sommeil profond. Plusieurs auteurs débattent sur la provenance du cauchemar.
Tout d’abord, le cauchemar serait un mémoire nos souvenir. En effet, selon E. Sender dans le texte intitulé « La fin des cauchemars ? » dans Sciences et avenir de juin 2008, le cauchemar serait à l’origine d’évènements vécus par le passé qui referaient surface lors de nos songes. Il suppose donc que ce que nous rêvons n’est pas vraiment inspiré de notre imagination, mais de fait réels passés. Ce point de vu n’est pas partagé par J.H Füssli dans son œuvre intitulé Le cauchemar parut en 1781 où l’auteur intègre un démon posé sur la poitrine d’une femme qui songe. Ce serait, selon J.H Füssli, le démon, le diable, qui serait à l’origine de nos cauchemars et donc du domaine de l’imaginaire et non de situations vécues. Leurs avis divergent sur la provenance des cauchemars.
Le cauchemar, le monde de l’occulte.
Ensuite, les cauchemars semblent être liés au domaine du surnaturel et de l’occulte. Ainsi, E. Pradoura dans « Pourquoi le cauchemar » des éditions in Press en 2009. E. Pradoura, évoque que nos cauchemars s’inspirent de la sorcellerie. Selon lui, la mort comme la sorcellerie seraient liées au cauchemar. Ce point de vu est également défendu par A. Bertrand dans son texte « Un rêve » dans « Gaspard de la nuit » parût en 1842. A. Bertrand soutient que le cauchemar est lié aux pensées funèbres et proche de la sorcellerie. Cela rejoint également l’idée de J. H Füssli car lui, identifie le rêve aux démons et aux pensées occultes en ajoutant à son œuvre une créature maléfique et qui veut visiblement nuire au personnage sur lequel il se trouve. En effet, ce démon posé sur la poitrine de la femme représente quasiment à lui seul le tableau qui a pour titre Le cauchemar.
Enfin, le cauchemar est lié à la mort.
Ainsi, E. Sender, E. Pradoura et A. Bertrand se rejoignent sur le fait que la mort de l’hôte dans un cauchemar, réveille la personne qui rêve. Qu’importe sa provenance, d’évènements vécus, de démon, du diable ou de la sorcellerie, le cauchemar à la même finalité lorsque la mort surgit, le réveil. Concernant J.H Füssli dans sa peinture de 1781, il montre que le démon veille et exerce une pression sur la personne qu’il écrase. On peut en déduire que le cauchemar exerce une pression sur la personne qui fait un cauchemar. L’ensemble des auteurs sont donc d’accord sur le fait que les cauchemars n’ont rien de bénéfique pour ceux qui en font et qu’ils perturbent le sommeil.
Si la mort dans un cauchemar nous réveille, qu’en est-il des autres émotions ?
Le réveil laisse place au cauchemar.
D’abord, le cauchemar déborde sur le réveil. En effet, selon E. Sender, lorsque les émotions deviennent trop forte pour être contenues, l’hôte du cauchemar se réveil. C’est précisément ce qui est arrivé à A. Bertrand dans son poème « Un rêve ». Il évoque dans son poème que son rêve s’acheva lorsqu’il se faisait attacher par son bourreau. Cet évènement le dépasse très certainement, d’où la fin de son cauchemar. Ces deux auteurs sont d’accord sur le fait que les émotions trop intenses réveillent le dormeur.
Au bout du cauchemar vient le réveil.
Ensuite, lorsque le rêveur termine son cauchemar par un réveil brutal, il entre dans une angoisse selon E. Sender. Ce serait une expérience si horrifique, qu’au réveil une émotion intense se proclamerait au réveil. E. Pradoura dit que le réveil après un cauchemar laisse l’homme en état de choc, presque traumatisé de l’évènement. C’est cette même réaction que peut avoir la femme lors de son réveil dans l’œuvre de J.H Füssli en découvrant le démon qui s’est posé sur elle. E. Sender, E. Pradoura et F.H Füssli sont donc d’accord sur le fait que lors du réveil après un cauchemar, celui-ci laisse dans un état de panique totale et d’incompréhension de la terreur qui les hante.
L’état du réveil après le cauchemar.
Enfin, E. Pradoura, dans son texte « Pourquoi le cauchemar », décrit le réveil après un cauchemar comme un réveil en panique. Il ajoute que l’horreur de laquelle serait prise les hôtes à leur réveil, serait-elle qu’elle prendrait même le contrôle sur la respiration, l’entrainant à la coupure. Le cauchemar agirait donc sur la respiration. Dans le tableau de J.H Füssli, la créature postée sur la femme exerce une pression sur la cage thoracique de cette dernière. Sa respiration doit être difficile si ce n’est coupée. On peut donc en déduire que E. Pradoura et J.H Füssli sont donc d’accord sur le fait que le cauchemar à un impact sur notre respiration, elle l’entrave voir la coupe temporairement.
Pour conclure, il faudra retenir que les auteurs présentent le cauchemar comme un rêve qui évolue lorsque les émotions dépassent et réveillent le dormeur. Cet état de choc est parfois incompris lors du réveil. Ce qui peut soulever la question s’il y a t-il des incidences aux réveils brutaux sur notre organisme.
Fin de la synthèse